Your native language

عربي

Arabic

عربي

简体中文

Chinese

简体中文

Nederlands

Dutch

Nederlands

Français

French

Français

Deutsch

German

Deutsch

Italiano

Italian

Italiano

日本語

Japanese

日本語

한국인

Korean

한국인

Polski

Polish

Polski

Português

Portuguese

Português

Română

Romanian

Română

Русский

Russian

Русский

Español

Spanish

Español

Türk

Turkish

Türk

Українська

Ukrainian

Українська
User Avatar

Sound


Interface


Difficulty level


Accent



interface language

en

Lyrkit YouTube Lyrkit Instagram Lyrkit Facebook
Cookie policy   |   Support   |   FAQ
1
register / login
Lyrkit

donate

5$

Lyrkit

donate

10$

Lyrkit

donate

20$

Lyrkit

And/Or support me in social. networks:


Lyrkit YouTube Lyrkit Instagram Lyrkit Facebook
Kery James

Le Jour Où J'arrêterai Le Rap

 

Le Jour Où J'arrêterai Le Rap

(album: Tu Vois J'rap Encore - 2019)


Youss' ? Médine à l'appareil, eh gros j'sais pas t'en es dans tes projets mais essaye de m'rappeler au plus vite. Avec le James on a un truc à t'faire écouter

J'sais d'ou vient mon malaise
Un homme avec le vertige qui vit au bord d'une falaise, voilà c'que j'suis
Coincé dans mes paradoxes, voilà c'que j'vis
Des tonnerres de silences, voilà c'que j'cris, voilà c'que j'écris
J'ai livré au R.A.P toute une partie de ma jeunesse
J'ai dépeint le ghetto français depuis ma fenêtre
J'ai noirci tant de papier que je laisse un cimetière de feuilles mortes
Premier sur le rap bien avant Skyrock
J'étais dans ce truc, y'avait pas un sous
J'avais qu'mon talent brut et des frères sous écrous
Ils nous prenaient pour des brutes
On les prenait pour des baltringues
On avait un but, des rimes et des flingues
L'industrie a chuté, mon talent a survécu
Demeure ma sincérité, les menteurs ont disparu
J'ai un public qui me soutient, sinon j'serais mort
Depuis "Si c'était à refaire", tous mes disques sont d'or
T'écoutes ma musique, tu me connais
Quand tu m'croises dans la street, tu m'reconnais
Tout y est, même mes côtés les plus sombres
Ma musique me ressemble comme mon ombre, c'est une partie d'ma life
Le show business ne m'a jamais aimé
J'ai passé ma carrière à défoncer des portes fermées
Mis de côté, ils ont tout fait pour bâillonner ma poésie
Charles Aznavour l'a perçu car c'était un poète meurtri
J'ai tellement aimé le rap, au point qu'j'le pensais vital
Aujourd'hui j'prends son pouls sur un lit d'hôpital
Un art à l'agonie, sans âme et sans poésie
Il n'y a plus que des rappeurs, sont passés les MC's ?
Quitte à choquer j'dois dire la vérité
Les rappeurs maintiennent nos petits frères dans la médiocrité
Tantôt les pervertissent, tantôt les abrutissent
J'ai vu trop d'mères en deuil, pour glorifier l'illicite
C'est peut-être pas moi qui fait du rap conscient
Peut-être que eux font du rap d'inconscient
Qui se soucie d'cette jeunesse déracinée
Qui trouve ses repères dans la musique ou dans l'ciné'

Ils parlent de drogues, d'armes, de crimes, de violences (gang !)
Mais ne parlent jamais des conséquences

Des histoires qui finissent mal, j'pourrais t'en causer
Moi, j'ai pas attendu la pluie pour me faire arroser
J'en ai vu des potos partir sur une civière
Quelques-uns vers l'hosto, beaucoup vers le cimetière
Il nous reste quelques photos, recouvertes de poussière
Personne ne part trop tôt, p'tit frère
J'n'ai jamais troqué mon art pour une poignée d'dollars
J'passerai jamais sous le bureau, j'préfère passer sur l'billard
J'peux pas rapper pour leur plaire, leur dire c'qu'ils veulent entendre
Si tu m'vois un genou à terre, c'est qu'ils m'ont amputé la jambe
Ma veste n'est pas réversible, je n'suis pas Manuel Valls
J'suis souvent pris pour cible mais je n'cède pas aux menaces
J'mène toujours le même combat, pourtant les années défilent
J'suis tellement banlieusard, moi, qu'j'en ai fait un film
J'ai toujours fait face, certains m'ont tourné le dos
Seul, j'me suis fait une place, on m'en a pas fait cadeau
Dans des MJC ghettos, j'ai fait mes premiers concerts
En rassemblant des gouttes d'eau, j'en ai fait des rivières
J'me suis fait violence, pour éviter de l'être
Si mes écrits sont intenses, c'est qu'y a des maux dans chaque lettre
J'rap encore mes blessures car j'ai toujours pas guéri
Alix s'appelle encore Kery
Si tu croises Youssoupha, j'voudrais qu'tu lui dises
Que moi aussi j'suis leader de La Ligue
Dis-lui qu'au microphone je ne crains personne
J'suis tellement le king qu'on m'appelle Michael Kery Jackson
J'étais parti pour un seize, j'vais en faire soixante-huit
J'suis inspiré, il m'en reste deux, c'est fou comme ça passe vite
Mon amour pour cette musique me rattrape
J'attends toujours ce jour j'vais arrêter le rap

Une partie de ma life, ma life, ma life, ma life
Une partie de ma life, ma life, ma life, ma life
Une partie de ma life, ma life, ma life, ma life
Une partie de ma life, ma life, ma life, ma life

En fait, en fait, c'est que j'ai besoin d'un refrain pour ce morceau et d'avoir un public en live et donc l'ingénieur du son qui est derrière a placé des micros et on voudrait vous enregistrer
Choeur du public

done

Did you add all the unfamiliar words from this song?