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Kery James

28 Décembre 1977

 

28 Décembre 1977

(album: 92.2012 - 2012)


28 décembre 77, aux Abymes j'suis
D'une famille plus proche d'être pauvre que d'être fortunée
Mes parents sont originaires d'Haïti
Terre indépendante que mon cœur a choisi pour pays
La plupart de mon enfance, je l'ai passé auprès de ma mère
Je peux pas ne pas mentionner qu'elle surmonta beaucoup de galères
Et elle continue à ramer, trimer, jusqu'à cette heure
Sur une main je peux compter le nombre de fois que je les vu en pleurs
On nous fit venir en France au prix de nombreux sacrifices
Pensant que la France était terre de réussite
Octobre 85, dans ce pays j'atterrissais
Le temps était gris et j'ignorais ce qui m'attendait
Souvent les parents ont pour leurs gosses de l'ambition
Ainsi ma sœur et moi on s'est retrouvé en pension
Loin... de ma mère, tu le sais, enfance amère
Loin d'ses enfants, pour une mère, vie amère
Éloignés d'elle, le temps qu'elle construise ses repères
Jusqu'à ce qu'elle nous récupère
Puis on a quitté la pension pour venir vivre à Orly
Et ce que j'ai vu ce jour-là, a sûrement changé ma vie
Dans un pavillon ma mère louait une seule pièce
Qu'un rideau séparait 30 mètres carré au plus
Dans ce truc-là on était 5, vivant dans la promiscuité
Ouvrir un frigidaire vide, me demande pas si je sais ce que c'est
Mais maman nous a jamais laissé crever de faim
Maman a toujours subvenu à nos besoins
Pour notre bonheur, elle a sacrifié le sien
Étonnant ce que l'on peut faire par amour pour des gosses
Avant je ne portais pas de Nike Air, mais plutôt des Jokers
Mon style vestimentaire, provoquait des sourires moqueurs
Ce qui développa en moi, très vite la rage de vaincre
La rage d'exister, l'envie de réussir
Influencé par les Orcas, Litle Jay et Manu Key
Avec Teddy et Harry, Idéal J on a formé
À l'age de 14 ans est sorti notre 1er disque
Alors j'ai espéré pouvoir vivre de la musique
Mais mon rap était trop sincère, trop dur, trop franc
Conséquence succès d'estime, mais trop choquant pour leur France

Nos vies souvent se ressemblent
Le destins parfois nous séparent
Les erreurs ont des conséquences
Qui font s'envoler nos espoirs

Nos vies souvent se ressemblent
Le destins parfois nous séparent
Les erreurs ont des conséquences
Qui font s'envoler nos espoirs

Puis l'école contre la rue, peu a peu j'ai échangé
Sont arrivés les premiers joints
Du lycée, j'ai pris congé
J'étais de ces gosses qui auraient pu réussir
Mais légèrement trop féroce pour que le système puisse me contenir
Issu des blocs de béton, la rue m'attendait au tournant
Elle m'avait toujours guetté, mais jusque je l'avais feintée
Et avant que je puisse me rendre compte, elle m'a emporté avec elle
Est venu l'époque que j'appelle entre rap et business
Entre rap et business, mes potes et moi, grosse équipe
Veux tu que je te raconte la suite ?
Skunk, popo et shit, transactions illicites
Sur le terrain on prend des risques
On prétend devenir millionnaires sans jamais rien donner au fisc
Sans même s'en rendre compte on s'enfonce dans la violence
Le plus souvent sous défonce, tout ce qui bouge on te le défonce
Une embrouille, on bouge à 10
À coté ça vend des disques, jusqu'à croire réellement que
Tu peux pas test Mafia d'Afrique
Les ennemis se multiplient, jusqu'à ce qu'on puisse plus les compter
Vu que la vie n'est pas un film
On sort enfouraillé
On le sait et on sent, on le sait et on sent que ça part en boulette
Ça parle de se ranger mais qu'après avoir pris des pépètes
C'est ce que j'appelle la rue et ses illusions
Derrière lesquelles se cachent la mort ou la prison
La prison mes potes y rentrent, y sortent, reviennent
Et moi j'échappe à leur justice de justesse
C'est dans la rue, que j'ai appris à connaître L.A.S
Et su que derrière tout dur, se cache un peu de faiblesse
Aujourd'hui t'es avec un pote et vous vous charriez
Mais t'attend pas à ce que la mort t'envoie un courrier
L.A.S, nous a quitté subitement
Que Allah le préserve du châtiment
Dans ce bas-monde, les actes et pas de comptes
Mais dans l'au-delà les comptes et pas d'actes
Je me suis réellement senti en danger
J'ai su que je risquais de me noyer, si jamais je plongeais
Les vagues de la violence, tôt ou tard m'auraient submergé
Victime de mon insolence, de la rue je suis un naufragé
Et j'ai nagé, alourdi d'un fardeau de mes regrets chargé
Et même à ce jour ne croit pas que j'ai émergé
Je t'assure, je garde les traces de mon passé
Tu sais, ces choses qu'on ne pourra pas effacer
Puis j'ai appris l'Islam cette religion honorable
De transmission orale auprès de gens bons et fiables
Elle ma rendu ma fierté, m'a montré ce qu'était un homme
Et comment affronter les démons qui nous talonnent
J'ai embrassé le chemin droit et délaissé les slaloms
Ceux qui m'ont éduqué je remercie, j'passe le Salam
À tout les musulmans de France, de l'occident à l'Orient
Ceux qui ce bas-monde voudrait quitter en souriant
Mais yeux se sont ouverts, mon cœur s'est épanoui
Me fut dévoilé, peu a peu tout ce qui m'a nuit
Jusqu'a ce que je devienne de ceux qui s'inclinent et se prosternent
Voudraient aimer pour leur frères ce qu'ils aiment pour eux-même
J'ai une vie et j'en connais le sens je ne pars plus dans tout les sens
Ne soit pas étonné si au rap conscient je donne naissance
A la précipitation, je préfère aujourd'hui la patience
Aux paroles inutiles, la sauvegarde du silence
A l'intolérance et au racisme l'indulgence
Et à l'ignorance j'aimerai rétorquer par la science
Ce bas-monde, terre de semence que plus tard tu récoltes
Le jour l'âme te quitte, subitement qu'la mort t'emporte
Sois intelligent et sème-y ce qui t'es utile
Ceci est l'enseignement de l'Islam et il hisse l'âme
Loin de tout extrémisme, la voie de droiture
L'unique voie a suivre et si le système te sature
L'Islam ramène l'amour, rassemble les gens de tous les pays
De toutes les origines, toute les cultures, toutes les ethnies
Y'a pas que des riches et des pauvres, y a des gens mauvais ou biens
J'ai réappris à vivre, compris les causes de notre déclin
Et quand je regarde mon passé, j'ai failli y passer
Si je n'avais eu l'Islam peut être que je me serais fait repassé
Ou la moitié de ma vie en prison, j'aurais passé
Pour ceux qui y sont passés, ici, j'ai une pensée
Mais combien sont partis sans avoir eu le temps de se préparer ?
Chargés de pêchés et d'injustices à réparer
Avant que la mort, ne me vienne, faut que je répare les miennes
Si je veux récolter du bien, c'est du bien qu'il faut que je sème
Un jour je partirai, et serai enveloppé d'un linceul
Au mieux de mes vêtements dans un modeste cercueil
Et lorsque je serai mort, et que cette chanson tu te remémores
Sûrement quelques larmes viendront humecter ta mémoire
Maintenant tu sais d'où je viens, qui je suis et je vais
Et pourquoi mes textes de sagesse sont imprégnés
D'une famille plus proche d'être pauvre que d'être fortunée
28 décembre 77, aux Abymes j'suis
Et à une date que j'ignore un jour je partirai…

zrobione

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