Fallait Que Je Te Dise
(专辑: Trait Pour Trait - 2006)
Fallait que je te dise comme je vais mal Par un disque ou par des mots, en restant peace Enfin fallait que je puisse Te dire que je vis un rythme infernal Que je suis dur à berner, borné à la fois dur à cerner J'ai rien d'exceptionnel, j'ai des tas de potes à l'habitude Mais mon meilleur ami s'appelle solitude Et j'opère en scred, j'en suis malade et sans remède Car j'ai appris à me taire et pas à demander de l'aide Plutôt réservé, non je ne déconne pas Avec ceux que je ne connais pas, moi, je préfère observer Une pensée aux plus grands, Naja et les siens Enfant t'étais si loin, je t'ai vu si peu souvent Enfin j'aurais tellement aimé te voir à mes cotés Me serrer, m'épauler ou m'empêcher de pleurer Fallait que je te dise Ahmed, à mes yeux comme tu es cher Tu es si droit, si fort à la fois et si fier Tu m'a appris à me battre, à penser à "radoua" Tu as transformé mon rap en ayant confiance en moi Tu as pris le rôle du daron qui t'allait de toute beauté Lorsque j'ai fait le con tu m'as chicoté, enfin bon Grande soeur je t'aime et te remercie Ta beauté et ta pudeur font la fierté de la famille Je regrette de pouvoir te le dire je n'y arrive pas Comme je regrette de ne pas te serrer plus souvent dans mes bras Mais je suis comme ça, même si il n'est pas trop tard Discrets et peu bavards, on se dit tout par le regard XXX Je te dédie ces quelques phrases Ces quelques phases et mon respect aussi On a
grandit ensemble c'est fou comme on se ressemble Quand tu tombes moi je pleure, quand j'ai froid toi tu trembles Tu t'es assagie ex-maboule aujourd'hui ça roule Ex-baba cool tu es devenu papa poule Ya Oumi, hatiti nahma fi foumi Nahtike kalbi, dami, Koule homri Ya haja, Orhouahi n'goulake haja, Rhabi y
Halike y
kouwik rani n'moute ahlike N'ti rasarhti houmrake ahla rhatarna Choufe kifache radatna kifache kabarna Fallait que je te dise que mon bonheur t'es dédié Et tu peux marcher sur mon coeur car mon coeur est à tes pieds Parfois les mots ne sortent pas... Oh oh Reste tapis dans le silence Ça ne vient pas ça ne sort pas Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me détresse Je m'adresse aux miens et je me lâche et me confesse J'en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse Comme ça me fait du bien, de vous parler Fallait que je dise tout ce que j'ai Jamais eu le courage de dire aux gens que j'aime À cause du tempérament que j'ai Dur de l'écrire, encore plus dur de le rapper Mais ça me soulage de leurs dire ce que je pense et de leur rappeler Leur importance, Abdelkarim petit frère Je me souviens de ta naissance comme si c'était hier Devenu père de cette petite perle appelée Chaînez Ma première nièce, des confidences on s'en est jamais fait T'es un peu comme moi, tu gardes tout pour toi T'as toujours été de ceux qui agissent et qui ne parlent pas Je t'ai pris la tête, je t'ai mis des coups J'ai dû, je suis désolé, mais des fois tu m'as poussé à bout Je repenses à notre enfance, toujours fourré ensemble Amoureux du rap on a
toujours eu ça dans le sang J'ai mal quand je vois que t'es mal et ton silence me tue Petit bonhomme, débrouillard qui a
toujours su Se démerder même avec que dalle dans les poches Moi j'ai pas montré le bon exemple je suis pas exempt de tout reproche Bref on a
grandi, t'as fait ta vie Quoi qu'il arrive je suis là, tu sais que tu peux compter sur moi Anissa petite ninou petit bout de chou Cette fille de la mi-fa pour qui je donnerais tout Petite soeur chérie, t'as grandi trop vite Un caractère bien trempé, t'as toujours été trop speed T'es comme maman toujours le coeur sur le main Tu te laisse pas marcher sur les pieds, entre nous c'est relation compliquée Je fais pas le taliban mais le sang me monte à la tête Juste le fait de penser qu'un fils de pute ait de mauvaises pensées Petite soeurette, je veux pas qu'on t'assimile À ces petites beurettes qui font les belles en ville Ma vie est la tienne ne me déçoit pas Je t'ai jamais dit "Je t'aime" alors je te le dis là Maman, femme de courage depuis ton plus jeune âge Entre les ménages et les maladies graves T'as élevé tes frères et soeurs, tu t'es tuée à la tâche Une vie ponctuée de malheurs dont je ne ferai pas l'étalage Je te rends hommage anissa et toi vous êtes les seules femmes Qui a
dans mon coeur, vous êtes plus que mon moteur Papa, je voulais te dire que t'es un homme brave Un homme en or, on était droit le matin quand tu pars Pour aller bosser dur et rentrer tard Je vois que t'es fatigué, tu te plains jamais, tu nous as enseigné Les bonnes vertus et tu nous as vêtu et nourris Fallait que je dise à ma famille que je les aime, ca y'est c'est dit Parfois les mots ne sortent pas... Oh oh Reste tapis dans le silence Ça ne vient pas ça ne sort pas Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me détresse Je m'adresse aux miens et je me lâche et me confesse J'en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse Comme ça me fait du bien, de vous parler Chère famille, je vais peut être vous décevoir Pardon d'étaler ma vie, de raconter mon histoire Mais j'ai le coeur qui saigne et l'esprit torturé Et venir vous parler j'ai pas la force Pourquoi avez-vous choisi de ne pas me dire qui je suis ?
Sans me parler de ma couleur ni de mon pays Même mon prénom en a
souffert Vous l'avez étouffé parce que c'était le même que mon père Vous m'avez construit en même temps détruit Je suis sûr que vous m'aimez, je vous aime aussi Comprenez ma douleur, celle d'un enfant qui pleure Il ne sait pas qui il est, ignore combien ça vous leurre Vous ne le connaissez pas, vous ne savez pas l'entendre Il vous a
souvent souri lorsqu'il pensait à se pendre Il s'est blotti dans la silence Il fait souvent le clown pour masquer ses souffrances Il s'est souvent enfermé dans l'armoire Mettant des gauche de tristesse des droites de désespoir Se boucher les oreilles, vivez son cauchemar Le coeur piétiné par des choses qu'un enfant ne doit savoir Aujourd'hui il porte Sa peine Il pardonne, maman Je t'aime Accepte mes excuses, pardonne ma jalousie Je t'ai abandonné face à cette maladie Y'avait ce man au chevet de ton lit Et ma peur de te voir partir pour le paradis Fallait que je te demande Pardon, oh pardon Maman, je m'allonge à tes pieds Jah dit en dessous y'a le paradis Et toi fifi, grande soeur, tu es devenu mère Anais ta petite fleure oh tu sais j'en suis fier J'ai juste pété les plombs quand j'ai su qu'elle n'aurait pas de père Regarde bien son enfance et la nôtre sont similaires Souvent je t'entends quand elle prononce papa Tu fais comme maman tu lui dis "tais-toi" Assieds-toi ferme les yeux, médite et rappelle-toi Et ouvre les yeux sur ta fille car cette petite fille c'est toi Toutes les deux je vous Aime On a
le même sang qui coule dans Les veines (donc je vous le redis) Toutes les deux je vous Aime Protège ta princesse tu es une reine (ma sista chérie) On est peut être le feu et la glace Mais je suis là pour casser ce qui te tracasse Si t'as un blême tu sais quoi faire Appelle juste ton frère Et toi vieux lion, de l'autre coté de la planète Si ton téléphone sonne pas, te prends pas la tête Tu sais mon coeur éclatera au son de ta voix Mais souvent je regarde les étoiles et celle qui brille oui c'est toi Tu m'as transmis ta force tu m'as tout appris Donner un sens à ma couleur, forger mon esprit Papa merci pour le come-back dans ma vie Mon vieux lion je t'aime Parfois les mots ne sortent pas... Oh oh Reste tapis dans le silence Ça ne vient pas ça ne sort pas Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me détresse Je m'adresse aux miens et je me lâche et me confesse J'en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse Comme ça me fait du bien, de vous parler Parfois les mots ne sortent pas... Oh oh Reste tapis dans le silence Ça ne vient pas ça ne sort pas Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me détresse Je m'adresse aux miens et je me lâche et me confesse J'en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse Comme ça me fait du bien, de vous parler Maman je t'aime Maman je t'aime