Bye Bye
(专辑: Debeinguerie - 2017)
[Dadju:] Ce que je vois N'a rien d'un conte ou d'une fantaisie Je crois Qu'au fil du temps je l'ai saisi Sache que la rue a
fortifié mon égo Naïf, je nous pensais vraiment tous égaux Parfois, mes gavas tombent dans des biz illégaux L'État qui triche, tu veux qu'on reste réglo, bye bye Bye bye, bye bye Bye bye, bye bye Bye bye, nigga, bye bye, nigga, bye bye Bye bye, nigga, bye bye, nigga, OhOhAh [Abou Debeing:] Je suis dégoûté de ce qu'il y a
dans mon angle de vue Nous on rame dans la merde parce que tu donnes ton cul On vit de l'art de rue, chez nous y a
pas de revenus Certains ont visés la lune et y
sont parvenus Mais ne sont pas revenus En gros, toutes ces heures de colle ne nous ont pas retenus Je disais au prof d'anglais :
"De quoi me parles-tu ?" Chez nous ça sort le silencieux, ça ne parle plus On connaît les perquis', matraqués par les dékis Tu tombais dans nos filets, on te rackettait tes tennis Car en manque d'espace, très peu respirent et respectent En manque d'espèces, très peu restent peace Des fois pour du pain ça compte des centimes Obligés de jeûner quand y a
du porc à la cantine J'ai des projets futurs, mais mon passé me suit À présent on me fuit et oublie qui je suis Debeing, j'ai la vingtaine, j'ai fait le tour de Paname Je sais qu'il faut en chier pour rentrer dans les annales C'est gonflant, je veux pas percer en me faisant pistonner Ni crever dans mon trou avec un pistolet Si t'as des révélations, fais des concessions Des prêtres demandent des fellations pendant les confessions Y a
des propositions, je suis en opposition Je veux pas me faire baiser, donc je prends position [Dadju:] Ce que je vois N'a rien d'un conte ou d'une fantaisie Je crois Qu'au fil du temps je l'ai saisi Sache que la rue a
fortifié mon égo Naïf, je nous pensais vraiment tous égaux Parfois, mes gavas tombent dans des biz illégaux L'État qui triche, tu veux qu'on reste réglo, bye bye Bye bye, bye bye Bye bye, bye bye Bye bye, nigga, bye bye, nigga, bye bye Bye bye, nigga, bye bye, nigga, OhOhAh [S.Pri Noir:] 2014, j'ai beau chercher, y a
toujours pas de taf Et mon voisin du dessus, le pauvre, n'a toujours pas de fafs Et ce petit du quartier, dans le foot, rêvait de percer Maintenant c'est la drogue douce le soir qui vient le bercer Cousin, je viens d'une époque où les professeurs Ont des photos d'ados dans leur processeur De plus leur politique ne cesse de reculer Maintenant voter c'est faire une queue pour se faire enculer L'Afrique, ses guerres, ses militaires armés Comprends pourquoi mes frères traversent la Méditerranée GABOS, la rue te cueille à la naissance Te fait faner à Fleury dès l'adolescence Je vois des daronnes stressées, le daron parti, pressé Qui laissent traîner leurs gosses sur le parking On s'était dit que dans 10 piges on aura le flow Dans un teddy, bas Dickies, Polo Ralph Lau' Par manque d'intelligence, de calme, de vigilance La plupart des tits-pe craquent, braquent la diligence Paris l'incandescente, le tumulte des descentes Le cumul des décès, le vacarme des détentes Et j'entends même au loin les ambulanciers Une mère pleurer son fils des blessures pansées Des familles à plat ventre, en mauvaise posture Car l'État joue les sourds là où les gosses hurlent [Dadju:] Ce que je vois N'a rien d'un conte ou d'une fantaisie Je crois Qu'au fil du temps je l'ai saisi Sache que la rue a
fortifié mon égo Naïf, je nous pensais vraiment tous égaux Parfois, mes gavas tombent dans des biz illégaux L'État qui triche, tu veux qu'on reste réglo, bye bye Bye bye, bye bye Bye bye, bye bye Bye bye, nigga, bye bye, nigga, bye bye Bye bye, nigga, bye bye, nigga, OhOhAh La rue m'a bercé dans ses bras Et m'a dit: "Non" quand j'ai voulu partir Et j'ai vu du sang dans ses draps Bien évidemment, j'ai du partir Bye bye Bye bye Bye bye Bye bye Bye bye Bye bye Bye bye Bye bye Bye bye