Le Plus Grand Des Voyous
(专辑: Marginale Musique - 2006)
Comme disait Robert 'Nesta' Marley On refuse d'être ce que tu veux qu'on soit Nous sommes ce que nous sommes Et c'est comme ça que ce se passera Si tu savais pas... Je serais con de ne voir que l'honnêteté et pas le vice Et si j'étais à votre place je ne prendrais pas le risque A
notre époque, c'est fausse vérité et infos factices L'état deale plus de pilules que le mec dans "Matrix" Arrête avec ton vieux cinéma, madame l'actrice Tu vas payer des dégâts et là c'est le drame, la crise Les politiciens allument le feu, ils l'attisent Ensuite, viennent jouer les pompiers pour qu'on croit qu'ils s'activent Mais eux, ce ne sont que des plus gros pions dans le trafic Pour savoir qui a
le pouvoir, faut regarder qui a
le fric C'est Total Fina, Elf, les vrais patrons en pratique Déclenchent des guerres pour des ressources minières en Afrique Manigancent jusqu'à Taiwan, va savoir ce qu'ils trafiquent Va demander à Dassault où vont les armes qu'il fabrique Tellement d'argent à faire avec la guerre et la famine Et chez les Bush, c'est un business qui se fait en famille Le peuple est couillonné Qui vole par besoin est condamné Qui vole un état est couronné Ca prouve bien qui si tu as la monnaie, tu as le pouvoir Ne vas pas croire à ce qu'ils veulent te faire croire On naît libres et égaux en droit, mais on le reste pas Y'a qu'à voir comment leur police nous parle Le meilleur est peut-être à venir qui sait Mais pour le moment allez le dire que nier les Droits de l'Homme n'a pas d'avenir 6
millions de pauvres sont là à résister Et eux ils cassent les couilles à la Laïcité Traquent mes sœurs pour rien C'est clair que dans ce décor nous ne collons pas Mais ne déconnons pas faut pas que ça se finisse comme à Columbine Je regarde le pays, ce qu'ils en font Et je vois un typhon de haine, l'héritage de leurs petits enfants Je vois la justice de l'uniforme A
croire qu'ils veulent qu'on s'endorme avec des tirs pour seul bruit de fond Dédié au béton de France, de ceux qui mettent le bleu de travail à ce qui contrebandent Ils souhaitent qu'on disparaisse comme le putain de franc Ceux de la Haute ,
tous des 'pleins de bouche' Vole des sommes astronomiques au peuple, comme ce fils de putain de Bush Ma parole de ma part même pas un vote blanc Nique sa mère la scène politique La délinquance en col blanc Asphyxie par ce système à la con Humilié par leur police, on rêve de tirer sur le drapeau au harpon C'est notre sang contre le leur Les roses noires de la tristesse poussent en nous Mes frères m'ont dit "Révèle-leur" Tous potentiels ennemis publics Depuis que l'État bafoue les vertus les lois de la 5émé république Qui fabriquent des armes qui se retrouvent dans des cours d'école Qui ment et qui vole et qui te fout en taule Le plus grand des voyous Qui taxe le jeu le tabac et l'alcool Qui a
le monopole L'état reste le plus grand des voyous Qui est sur tous les coups Qui te met sur écoute Te mets pas sur sa route S'ils veulent, ils te shootent Le plus grand des voyous Qui manie l'opinion Qui promet de l'emploi Qui pousse à vivre au-dessus des lois Les gens nous aiment peu Ils veulent pas de nous a
côté de chez eux Ils prennent peur après ce qu'ils voient au JT de 13 heures De l'insécurité de l'incivisme des bagarres dans les halls de cours d'assise, des scènes de guerre civile Nos durs rapports avec les forces de l'ordre A
les entendre, on serait les forces de l'ombre, voilà ce qu'ils nous montrent Des racailles et des violeurs, des femmes voilées Mais ils oublient que le mal causé revient toujours à l'envoyeur Les médias nous causent du tort C'est pas les seuls les pouvoirs ne font rien pour améliorer leur sort Dès qu'ils peuvent, ils détournent tout l'argent du peuple Et nous parquent entre misérables dans des grands ensembles d'immeubles Ces mêmes ensembles ou naissent nos drames Ou l'ont nique nos crânes avec des films de gang, de la marijuana On n'écoute personne, on veut en faire qu'à notre tête Et on le regrette dès qu'on est pris avec trop de barrettes dans les chaussettes J'aimerais les y
voir, ceux qui nous jugent dans leur tour d'Ivoire, sans connaître un mots de notre histoire Ils n'imaginent pas la souffrance qui se cache derrière ces murs S'ils parlaient, ils diraient tous à quel point c'est dur L'Etat nous laisse pas le choix, on enfreint les lois, on travaille au noir Et ces enfoirés nous montrent du doigt Personne nous aime c'est comme ça Mais méfie-toi nos ennemis sont parfois plus près que ce qu'on croit Y'aura toujours des guerres aux quatre coins du monde Des âmes innocentes qui meurent toutes les secondes A
l'heure où je vous parle, pour eux on creuse des tombes Comment comprendre que des mères se transforment en bombes Par amour par vengeance par idéologie Ici bas, c'est dans les armes qu'la haine se réfugie On sait rien sur les conflits d'Afrique et de Tchétchénie De toute manière, on nous ment depuis des décennies Car les infos sont contrôlées par le pouvoir Le service public n'accomplit plus son devoir Pour te faire peur on te parle des arabes et des noirs D'économie souterraine, l'État perd des territoires C'est la croisade du Bien contre le Mal Réfléchis qui fabrique les mines, les armes et les balles Réfléchis qui fait les business plus prolifiques Ceux qui bénéficient de l'immunité politique Qui fabriquent des armes qui se retrouvent dans des cours d'école Qui ment et qui vole et qui te fout en taule Le plus grand des voyous Qui taxe le jeu le tabac et l'alcool Qui a
le monopole L'état reste le plus grand des voyous Qui est sur tous les coups Qui te met sur écoute Te mets pas sur sa route S'ils veulent, ils te shootent Le plus grand des voyous Qui manie l'opinion Qui promet de l'emploi Qui pousse à vivre au-dessus des lois