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De Nos Jours
"Family Fonk" "Représente" Vois où on est, tout s'joue dans un regard ou un mot La mort attend la chose qui naît donc j'goûterai au tombeau Autant rester vrai dans l'intention, relater les propos Viens pas tester ma loyauté, qu'j'aille en paix trouver l'repos J'suis l'même en beaucoup moins tendre Vu qu'j'ai beaucoup moins d'temps J'rêve moins comme les moins d'vingt ans Si t'as des oreilles entends J'sais même plus quel drapeau défendre Alors j'représente mon coin et ses gens On s'rend même plus compte des saisons De c'qu'ils nous passent sur les ondes C'que l'peuple subit à cause du système et ses hommes En écoutant et contemplant l'monde, on voit l'égarement De nos jours c'est dur d's'en sortir légalement Passe mes amitiés au peuple, les gens aux pensées tristes À ceux qui savent grâce à qui on existe Jusqu'à ceux que j'ai blessés, j'm'excuse, j'insiste J'ferai tout pour qu'mes principes et ma musique vivent Pourquoi, parce que c'est ainsi Ceux qui ont du poids trichent Après ils osent te parler d'patrie Mais ils oublient qu'leurs injustices sont gravées dans nos poitrines On souhaite pas finir célèbres dans leurs annales du crime Mais nul sait, nul ne peut changer c'qui est écrit Sept sur sept aigris Vu qu'on cultive orgueil, mépris, ingratitude et tromperie Ici c'est la merde, t'as compris Protège ceux qu'tu aimes, tes biens, ton cœur Et avec loyauté, profite d'la bonté du Créateur Wesh tu m'suis De nos jours Y a
tellement d'haine qu'on pense mauvais C'est en nous Que l'premier combat doit s'livrer L'heure tourne Et nos gens sont d'plus en plus déprimés Peu d'choses changent Et nos gens sont d'plus en plus opprimés On cherche à vivre libres, d'une manière ou d'une autre Mais vu qu'c'monde est une prison, on aura toujours les menottes De courte ou d'longue durée, la vie c'est qu'une peine à tirer Et y a
qu'toi pour l'endurer Remercie et prie, libérons nos esprits L'pouvoir a
tout perverti, soignons nos âmes meurtries Entre pleurs, tristesse, colère sourde Attends l'feu du ciel, éclair tonnerre foudre Entends les enfants qui dans ces temps d'guerre souffrent Nul mal ne subsiste quand l'vent de l'Éternel souffle J'suis fou et inconsolable dans une foule incontrôlable Où fuir, nos cerveaux sont nos propres bagnes Au fil des années, tu t'es fanée ma rose À force de taper, gober des ecsta roses Ici-bas ils disent qu'tous les chemins mènent à Rome Mort aux oppresseurs, bless di faya make it bone Si j'suis fâché c'est parce qu'ils ont tout gâché Ils veulent écraser les plantes, donner l'alcool et les cachets Cacher la vérité depuis l'début Dans la souffrance on prend conscience que rien ne nous est dû Paradis perdu Voilà c'que deviennent nos frères Travailleurs, képis ou voyous Certain finissent avec l'alcool, noyés par leur dégoût Sous un toit, derrière les barreaux, dans les égouts La misère, la réalité sur terre nous pousse à bout Nous plonge dans l'doute, chacun suit sa route Dans c'monde où rien n'est donné Des mères finissent par abandonner des nouveau-nés Histoire triste, réelle, que tous on connaît Qui s'aggrave de jour en jour à cause de la monnaie C'est clair ici frérot, ça tourne pas rond Pour des Nike on frappe son daron On en viendrait même à insulter sa propre daronne On refuse rien à un ado et après on marronne Jusqu'à entendre les voix d'l'absurdité s'étendre Les parents n'ont plus l'pouvoir qu'ils avaient avant Leur autorité est réduite au néant Et ça c'est navrant De nos jours Y a
tellement d'haine qu'on pense mauvais C'est en nous Que l'premier combat doit s'livrer L'heure tourne Et nos gens sont d'plus en plus déprimés Peu d'choses changent Et nos gens sont d'plus en plus opprimés On cherche à vivre libres, d'une manière ou d'une autre Mais vu qu'c'monde est une prison, on aura toujours les menottes Et tout va si vite, la fleur meurt avant d'éclore À chaque chaîne que nous brisons, ils nous en remettent d'autres J'ai imploré Dieu mais y
avait personne à mon écoute Du coup j'doute qu'y ait une place pour nous aux cieux Viens voir l'monde à travers mes yeux Tu t'rendras compte qu'y a
plus rien sur quoi miser Les années passent si vite qu'on ne les compte plus Rien n'change, même pas leur foutu contenu On prend les mêmes où est-ce qu'on a
perdu Et on continue en attendant de repartir comme on est venus Dans la douleur, le cœur lourd À mon tour, j'tâche de m'convaincre que c'monde est à nous Je cherche de l'amour où y
en a
plus Chez les autres et même jusque dans ma plume C'est pour dire, c'est pas une partie d'plaisir mais t'as beau courir Tu peux pas t'fuir, non, tu peux pas t'semer J'sais qu'ça serait plus simple si on s'aimait Mais la vraie vie s'finit rarement comme au ciné À la clé, y a
pas souvent de happy end Des larmes de bonheur mais beaucoup d'pleurs de regrets et de complainte Pour preuve, y a
qu'à voir comment on se scinde, comme on se saigne J'dédie ça aux miens, encore en chien C'est pour les miennes, encore prisonnières de leurs chaînes T'es jamais blindé face à c'que ton existence t'enseigne Et l'pire, c'est qu'ça commence dès qu't'y entres en scène De nos jours Y a
tellement d'haine qu'on pense mauvais C'est en nous Que l'premier combat doit s'livrer L'heure tourne Et nos gens sont d'plus en plus déprimés Peu d'choses changent Et nos gens sont d'plus en plus opprimés On cherche à vivre libres, d'une manière ou d'une autre Mais vu qu'c'monde est une prison, on aura toujours les menottes On voit l'visible, le nuisible La misère, son désordre Et c'est en musique qu'on te retranscrit l'décor
完毕