Cosmos
(专辑: Ombre Est Lumière - 1993)
Folie de l'espace ?
Peur de la nuit absolue ?
du silence absolu ?
De l'absolu d'un univers sans commencement ni fin ?
Non (non) Assis sur un point infime de l'univers courbe Un paradis a
été créé; un instant, détourne le regard Sur les étoiles et leur lumière Des millions de vies possibles autour de la terre Dire qu'ils croyaient à la platitude de la planète Ceux qui parlaient de sphère ont perdu la tête A
travers cela on a
réalisé L'insanité, les vanités, les folies de l'humanité Mais tous savaient que rien ne se perd dans l'univers Pas de disparition de matière De Démocrite à Mendeleïev, 2000 ans Un classement :
le tableau périodique des éléments Des molécules, structures atomiques Donnent matières minérales et organiques La vie est née de l'infiniment petit Et l'homme en prend conscience seulement aujourd'hui Que ce qu'il y a
dans son corps ressemble étrangement Au système solaire et aux astres brillants Des frissons me parcourent en fixant et scrutant Ouranos Je m'incline, prisonnier du 7, et contient le cosmos Dans le cosmos Chang-Ti, symbole des régions septentrionales Issu d'une philosophie restée dans les annales Bien longtemps s'est tu Pendant des siècles, il conversa avec ce qu'il y
avait derrière le ciel La vérité ne se trouve qu'à l'intérieur de soi Mais l'homme a
détruit son véritable moi Régit par les lois du matérialisme Décomposant l'univers comme le ferait un prisme Avec la lumière que l'on refuse de toucher Car il est clair qu'il faut vouloir pour essayer Elever sa spiritualité Intérieurement chercher à s'éveiller L'univers subit un dérèglement croissant On oublie que notre rôle est important Comment parler d'harmonie avec les énergies suprêmes Lorsqu'on est en total désaccord avec soi-même ?
Que l'on se blottit sous l'aile de la compassion Ou sous l'anthropomorphisme d'une religion Nous étions sensés maintenir une symbiose En fait, nous avons trahi le cosmos Dans le cosmos Chaque être a
une place dans l'espace Et le vide est comme une grande glace La vitrine où le silence plane, une exposition Des plus beaux objets de la création Des bijoux rangés dans une cassette L'orfèvre est minutieux, tout est clair, tout est net :
La hauteur, la largeur, la longueur, la position De toutes formes se déplacant en trois dimensions. Attention !
Le Temps, prince magnifique des mesures Accouchant du passé, du présent, du futur Et je joins les mains, laisse glisser les mots Augmente le pourcentage d'activité dans mon cerveau Tout est opposé mais équilibré :
La chaleur, le froid, la sécheresse et l'humidité Le bien, le mal, le jour, la nuit, le Yin et le Yang S'embrassant comme des frères, à l'instant du Big-Bang L'homme n'a plus les pieds sur terre mais dans sa merde Et attend impatient que son ignorance le perde Il croit en lui et en sa vision hémisphérique En 360 degrés et l'horizon panoramique Le danger vient dans son dos comme Thanatos Car il a
négligé ses origines :
Le cosmos Une étoile s'éteint, une autre la remplace Il en est ainsi pour toute chose, c'est inévitable La vie, la mort, le clair, le sombre, autant de dualités Parfois on choisit, parfois on ne peut s'y dérober Mais en tant que médiateur entre le ciel et la terre Régit par l'un et dépendant de cette dernière Notre tâche est d'assurer la liaison Mission non-remplie par la façon dont nous vivons Seuls quelques uns d'entre nous ont reçu le message Cela nous dépasse, nous les appelons sages Peut-être qu'un jour, dans les années qui viennent Nous comprendrons le langage pourvu qu'il nous parvienne Et d'autres s'engageront sur le chemin D.I.V.I.N Car tout Baobab ne fut d'abord qu'une simple graine Je délaisse un instant ce que vous qualifiez d'utopique Dans la position du lotus, je vide mon esprit Atteint le mushin affûte ma perception Laisse les ondes m'envelopper comme un cocon Mon âme s'éveille l'énergie se renouvelle Rivalisant avec Thanos, je contiens le cosmos Dans le cosmos O
Harmakhis Toi qui t'es élevé parmi les étoiles indestructibles Tu ne disparaîtra jamais !
Dans le cosmos